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Une nouvelle molécule pour remplacer le lithium ion ?

Une nouvelle molécule pour remplacer le lithium ion ?

Le problème principal des voitures électriques actuelles est leur autonomie limitée, ce qui rend les gens hésitants à les acheter. Pour résoudre ce problème, des chercheurs de l'Université technologique de Sydney ont développé une nouvelle molécule pour les batteries au lithium-oxygène. La plupart des voitures électriques utilisent actuellement des batteries au lithium-ion, mais les batteries au lithium-oxygène pourraient être beaucoup plus avantageuses. Elles pourraient fournir jusqu'à 5 à 15 fois plus d'énergie que les batteries au lithium-ion et stocker jusqu'à 3,5 kWh d'énergie par kilogramme. Cela représente une amélioration significative.

Les batteries au lithium-oxygène ont été créées dans les années 1970 pour trouver une solution à la crise pétrolière, mais elles ont été délaissées en raison de leurs performances médiocres. Dans les années 2000, elles ont refait surface comme alternative aux énergies fossiles, mais elles ont encore rencontré des problèmes de performance. Cependant, les chercheurs de l'Université technologique de Sydney ont maintenant réussi à développer une molécule appelée PDI-TEMPO qui agit comme catalyseur pour les réactions de charge et de décharge dans les batteries au lithium-oxygène. Cette molécule élimine les réactions indésirables qui bloquaient la cathode de la batterie, ce qui améliore considérablement les performances de la batterie.

Grâce à cette molécule, les batteries au lithium-oxygène pourraient avoir une capacité de décharge multipliée par 46, une capacité de charge de 0,7 V et une durée de vie prolongée pouvant dépasser 1500 cycles de recharge. Cela signifie que les voitures électriques équipées de ces nouvelles batteries pourraient avoir une autonomie bien plus grande et une durée de vie plus longue. Cette avancée est très prometteuse pour l'industrie automobile, car elle pourrait permettre de créer des voitures électriques avec une autonomie beaucoup plus grande. Cela pourrait également nous aider à atteindre nos objectifs de réduction des émissions de carbone dans le cadre de la réglementation de 2035, qui vise une circulation automobile sans émission de carbone.

 

Source : lapresse.ca