Après avoir mis au point le principe de la batterie au lithium, une invention qui aura permis, entre autres, le développement fulgurant du marché des terminaux mobiles, le Professeur John Goodenough pourrait bien encore faire parler de lui avec un nouveau type de « super-batterie ».
Le respectable professeur, aujourd'hui âgé de 92 ans, a déclaré que cette technologie, encore en plein développement, devrait résoudre quelques-unes des limitations actuelles liées à l'énergie solaire et à l'éolien. Une batterie qui pourrait par ailleurs rendre les voitures électriques encore plus performantes que les véhicules roulant aux énergies fossiles. Quant aux smartphones, si gourmands en énergie, ils devraient également profiter de cette technologie offrant 60 % de stockage d'énergie supplémentaire par rapport aux batteries lithium-ion conventionnelles.
Pour réaliser son exploit, John Goodenough entend remplacer le carbone qui compose les électrodes négatives des batteries lithium-ion actuelles par du lithium pur ou du sodium, deux métaux connus pour leur grande instabilité. Un problème qui serait néanmoins en passe d'être résolu par l'équipe qui travaille sur cette batterie de demain.
