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Une batterie magnétique qui se répare toute seule

Une batterie magnétique qui se répare toute seule

Une équipe d'ingénieurs de l'Université de Californie, menée par Amay Bandodkar, vient de mettre au point une batterie capable de s'autoréparer grâce au magnétisme. Un dispositif très abordable et parfaitement taillé pour le marché du wearable.

La prochaine génération de wearable, ces objets connectés conçus pour être portés, devrait non seulement être dotée de nombreuses fonctionnalités, mais aussi capable de s'autoréparer, à l'image de notre peau.

Le principe « autoréparant » des dispositifs mis au point par les ingénieurs réside dans leur magnétisme. Pour concevoir leur conducteur, les ingénieurs ont utilisé un mélange de graphite classique, un agent de liaison peu couteux et de petites particules magnétiques fabriquées à partir d'aimants au néodyme bon marché, disponibles au supermarché du coin.

D'ailleurs, l'objectif de l'équipe d'ingénieurs derrière ce projet était de trouver une solution à la fois simple et peu onéreuse qui puisse s'intégrer facilement dans des composants électroniques déjà existants.

Après son élaboration, le circuit électronique est ensuite soumis à un puissant champ électromagnétique. Le but : s'assurer que toutes les particules magnétiques microscopiques s'alignent dans une même direction afin qu'elles puissent retrouver leur orientation initiale après avoir été séparées. Grâce à la magie du magnétisme, il faut ainsi à peine 50 millisecondes pour qu'une fissure de 3 mm se répare spontanément !

Dans un test réalisé avec un wearable (un t-shirt) les créateurs du dispositif ont utilisé une paire de ciseaux pour couper le circuit alimentant une LED. On constate que, malgré sa « cicatrice », le circuit continue à alimenter la LED.